Résumé :
Si le gouvernement français envisage aujourd’hui la “relance” de l’activité minière en France hexagonale, il est des territoires français où l’activité minière ne s’est pas arrêtée depuis des siècles : il s’agit des territoires dits d’Outre-mer, en Guyane et en Nouvelle-Calédonie. L’extractivisme y est lié à la situation coloniale particulière de chacun des territoires. Ainsi, tandis qu’une grande partie du mouvement indépendantiste kanake est acquise à la cause des mines industrielles désormais bien installées en Nouvelle-Calédonie, les projets de méga-mines ont pour l’instant été stoppés par les mobilisations en Guyane. L’extraction de l’or s’y fait à plus petite échelle, ce qui n’empêche pas qu’elles soient aussi très polluantes.
Cette fiche présente succinctement les contextes historiques et compare les politiques du développement de l’extractivisme dans ces deux territoires en les resituant au sein d’enjeux de souveraineté spécifiques à chaque cas.
Rédactrices : Clémence Léobal et Mélissa Manglou Mise à jour le : 20 janvier 2022
Introduction
En Europe, la désindustrialisation du XXe siècle s’est notamment manifestée par la délocalisation des mines en Asie, Afrique et Amérique du Sud. Mais une relance minière est aujourd’hui prônée par les gouvernements, au vu de la dépendance accrue des Etats européens envers des minerais qui sont extraits en quantité croissante. Depuis 2015, Emmanuel Macron (ministre de l’économie, puis président) est un fervent défenseur de cette relance. Les mobilisations contre les mines en France hexagonale ont pour l’instant empêché la plupart des projets de réouverture. Une part importante des mines françaises sont donc situées en Outre-mer, et plus particulièrement en Guyane et en Nouvelle-Calédonie.
Ces deux territoires sont dans des configurations distinctes en termes économiques, industriels, et politiques. Le type de minéraux extraits diffère (or ou nickel), ainsi que leurs usages, leur demande mondiale, et les techniques extractives existantes. Le niveau d’industrialisation n’est pas le même: il est élevé pour la Nouvelle-Calédonie, encore relativement inexistant en Guyane, où l’or est exploité par des PME et des exploitations artisanales clandestines. Leur situation géographique a également des conséquences sur les mines: alors que la Nouvelle-Calédonie a peu de contacts avec les pays de la zone Pacifique, la Guyane se trouve sur le continent sud-américain où l’or alimente des mafias transnationales. Enfin, leurs statuts de département d’Outre-mer (Guyane) et de territoire sui generis engagé dans un processus de décolonisation aboutissent à des configurations politiques où l’exploitation minière n’occupe pas la même place: l’extraction du nickel a été négociée par les indépendantistes kanaks avec le gouvernement français car ils la percevaient comme une clé de l’indépendance, contrairement à la Guyane où le mouvement indépendantiste est marginal. Cependant, des similarités ressortent malgré ces différences: dans les deux cas, des mouvements autochtones se sont mobilisées en opposition à l’extraction minière, mobilisant une critique radicale du “développement”; ils font face à des volontés politiques locales de faire que l’extraction serve le “développement” via la supposée création d’emploi, ou encore la croissance du produit intérieur brut (PIB). Cette fiche dresse un tableau des mines dans ces deux territoires, invitant à articuler les dimensions économiques avec les enjeux liés à la non-souveraineté de ces postcolonies.
Définitions L’orpaillage désigne l’exploitation artisanale de l’or contenu dans le lit des rivières, ainsi que de l’or présent directement dans la roche. L'extractivisme désigne "un mode spécifique d’accumulation de richesses reposant sur des activités qui extraient d’importantes quantités de ressources naturelles qui ne sont pas transformées (ou qui le sont seulement dans une faible mesure) principalement destinées à l’export" (glossaire de Géoconfluences). Ce terme fut d’abord mobilisé par les opposant-e-s à ce système en Amérique du Sud, qui dénonçaient les dynamiques de prédation sur lesquelles il repose (Bednik, 2019).
Tableau comparatif des mines en Guyane et Nouvelle-Calédonie
Guyane | Nouvelle-Calédonie | |
Métaux produits et quantités | Or (1 à 2 tonne par an par la filière légale, 10 à 12 tonnes par an par les filières illégales) C’est une très faible proportion des 3277 tonnes d’or extraites mondialement en 2018. Source: WWF Guyane, 2018; cafedelabourse.com | Le nickel est produit dans 35 pays, par 60 usines. La Nouvelle Calédonie est le 4e producteur mondial du minerai, après l’Indonésie, les Philippines et la Russie. En 2019, la Nouvelle Calédonie a produit 94 000 tonnes de nickel, 1240 tonnes de cobalt, mais également du chrome, du fer, du manganèse … Source: rapport IEDOM 2019 |
Destination du minerai | Pas de traçage de l’or guyanais (comme partout dans le monde) : il est fondu et revendu sans mention d’origine dans les centres de rachat d’or du littoral guyanais ou surinamais. | 40% exportés directement en Australie, au Japon et Corée du Sud ; 60% transformé à l’usine du Sud (SLN) en produits de fusion puis exportés en France, au Japon, à Taiwan et en Espagne notamment. |
Usage des métaux | L’or est utilisé dans la banque et la bijouterie principalement; et pour la médecine, ou encore l’industrie numérique à la marge. | Le nickel est omniprésent dans notre quotidien car on l’utilise pour faire de l’acier inoxydable et autres alliages : fabrication d’outils de production, d’électroménager, industrie pharmaceutique, industries de base, BTP, transport (batteries …), etc. |
Part du PIB | La grande majorité de l’or extrait est illégal donc n’est pas compté dans le PIB, d’où la volonté de l’État de créer des industries légales. La production aurifère guyanaise légale en 2017 était de 1 485 kg d’or (pour une valeur estimée à 53 millions d’euros). Soit 1,2% du PIB guyanais de 4,175 Mrd EUR (2015). | La part du nickel dans le PIB de la Nouvelle Calédonie varie en fonction du cours mondial très volatile du minerai. Ainsi, alors qu’en 2007, à 54 000$ la tonne de nickel, l’industrie représentait 20% du PIB du territoire, celle-ci représente en 2018 seulement 6% du PIB, le nickel ayant chuté puis stagné à 22 000$ la tonne (ISEE 2019). |
Infrastructures industrielles et artisanales | De nombreuses PME sur tout le territoire; 10000 orpailleurs clandestins; aucune mégamine pour l’instant, suite au rejet par le gouvernement français du projet Montagne d’Or en 2019. | 3 usines de transformation : Vale Inco (majorité brésilienne), SLN (majorité famille Duval), Société Minière du Pacifique Sud (majorité Sofinor, par des Kanaks). |
Localisation des mines | Les mines d’or sont situées sur tout le territoire, notamment dans l’intérieur de la Guyane, dans la forêt qui n’est pas reliée par des routes au littoral. | Les concessions minières occupent 18 % de la grande île (300 305 ha), 1652 concessions partout sur le territoire. |
Histoire coloniale des mines | Le mythe de l’El Dorado a été localisé par les envahisseurs européens quelque part dans les Guyanes, lors de la conquête des Amériques par les puissances européennes dès le XVIe siècle. C’est seulement en 1855 que l’or a été “découvert” en Guyane, sur un affluent du fleuve Approuague. Une première ruée vers l’or a eu lieu à la fin du XIXe siècle, avec des chercheurs d’or venus d’Europe ou des Caraïbes. L’or extrait dans les zones reculées de l’intérieur de la Guyane échappait pour l’essentiel aux taxes étatiques : c’est pour parer à cette situation que l’État colonial a créé en 1930 une administration spéciale pour l’intérieur du territoire, le territoire de l’Inini. Mais les gisements se sont alors taris et l’exploitation a chuté. Une seconde ruée vers l’or a lieu depuis les années 1980, du fait de nouvelles techniques d’extraction et à l’augmentation du cours de l’or qui rend cette activité toujours plus rentable. | L’exploitation du nickel par Jules Garnier commence en 1864, 10 ans après la conquête du territoire par la France (1853). L’accès au minerai devient à la fois un intérêt stratégique pour le pouvoir colonial et une manière de coloniser, en excluant les populations et en modifiant profondément les paysages de la grande île et la démographie (travail de la mine par des prisonniers puis par des engagés, modification profonde de la sociabilité). Les Kanaks qui se rebellaient se voyaient destitués de leurs terres. |
Dégâts environnementaux | L’extraction de l’or produits des déchets miniers en immense quantité : dans les mines industrielles, 1 tonne de déchets est produite pour 1 gramme d’or extrait. L’orpaillage artisanal crée des boues qui polluent les cours d’eau en y empêchant de nombreuses formes de vie, et libère des métaux naturellement contenus dans les sols (mercure notamment). De plus, les chercheurs d’or utilisent du mercure (dans l’artisanat illégal) et depuis peu, du cyanure (par certaines PME) pour amalgamer l’or, qui se retrouve dans les déchets miniers, dans les cours d’eau et dans l’air. | L’extraction de nickel produit une grande quantité de déchets qui sont souvent laissés sur place, causant la sédimentation et contamination potentielle des rivières. Une partie de la ville de Nouméa est bâtie sur ces remblais. Ces changements de paysage se ponctuent par des effondrements et inondations, comme dans le village extrêmement dégradé de Thio où les villageois furent longtemps appelés les “pieds mouillés”. La transformation locale du minerai est également une source de pollution, du fait de sa nouvelle technique résultant en des rejets liquides dans le lagon par l’usine de Vale. Ce fut un point majeur de contestation vis-à-vis de l’usine du Sud (anciennement à Vale). |
Mines et souveraineté : les luttes kanak, des stratégies différenciées
En Kanaky-NC, l’exploitation du nickel a été inscrite comme condition sine qua none du processus de décolonisation: l’enjeu posé par les accords de Matignon (1988) puis de Nouméa (1998) est celui d’un “rééquilibrage économique” en faveur des Kanaks par la réappropriation de la ressource minière et la création de valeur ajoutée par la transformation du minerai sur le territoire. Ces accords ont découpé le territoire en trois provinces : si les Kanaks représentent 40% de la population totale, ils sont minoritaires en province sud (où se trouve Nouméa), et majoritaire en province nord et dans les îles Loyauté. De ce découpage suit une déclinaison d’une forme de “nationalisme minier” (Demmer 2021), par et pour les Kanaks en province nord et par et pour les Caldoches en province sud, avec chacun son usine de transformation. Les défenseurs d’une exploitation minière par et pour les Kanaks sont donc les indépendantistes et les séparatistes Kanak de la province nord ; ceux d’une exploitation par et pour la Nouvelle Calédonie : les “Caldoches” du sud, notamment les grandes familles héritières, ainsi que l’État français.
C’est dans ce contexte politique que s’inscrivent les controverses concernant la propriété de l’usine de Vale en province sud, dès l’émergence du projet: l’usine fut d’abord majoritairement canadienne puis brésilienne. En 2021, ces tensions réapparaissent à l’occasion de la revente de l’usine du Sud (Vale): des groupes d’indépendantistes Kanak se sont mobilisés pour s’opposer à la vente à un groupe étranger, en faveur d’un rachat par l’entreprise locale Sofinor. Ils se sont également mobilisés contre l’autorisation par l’État français, sous fond de crise COVID et de chute du cours du nickel, d’exporter exceptionnellement du minerais brut, contrairement à ce que stipule le code minier. La valorisation locale du nickel est une revendication clé des indépendantistes et des loyalistes pour permettre de plus grandes retombées économiques pour les populations locales.
C’est également dans ce contexte politique que l’on peut comprendre l’émergence d’un mouvement autochtone (le comité Rhéébù Nùù), créé en réaction à la construction de l’usine du Sud: la structuration de ce mouvement autochtone a été analysée comme une stratégie politique nécessaire pour faire entendre les revendications de groupes Kanak alors même que le découpage politique de la Nouvelle Calédonie fait des Kanak une minorité dans la province Sud (Merlin 2017). De même, le classement du lagon comme patrimoine de l’UNESCO a été analysé comme une stratégie politique d’opposition à l’implantation de l’usine de Vale.
Les acteurs en lutte contre les mines sont notamment le groupe Rhéébù Nùù, contre l’usine Vale en province sud (Raphaël Mapou en tête) ; des associations écologistes locales (majoritairement Caldoches): Action Biosphère, Corail Vivant. Lors d’un séminaire de l’Observatoire Terre-Monde en 2021, la militante Martine Cornouaille de l’association Ensemble pour la planète a réagit par rapport aux traitements médiatiques contrastés entre le projet Montagne d’or (relativement médiatisé) et la question des mines en Nouvelle-Calédonie (très absente des média). Elle déclare : “en Nouvelle Calédonie, nous avons des centaines de milliers de ‘Montagne d’or’ !”. Des images des paysages désolés laissés par l’extraction minière sont recensés par l’association.
En Guyane, la menace d’une industrialisation de l’exploitation aurifère
En Guyane, l’or est extrait depuis la seconde moitié du XIXe siècle par des orpailleurs artisanaux, et aujourd’hui par des entreprises de taille moyenne. La méga-industrie minière n’est pas encore implantée, contrairement au reste du continent sud-américain. Mais les grandes multinationales de la mine lorgnent sur les ressources de ce territoire, et le gouvernement français a d’ores et déjà attribué 360.000 hectares de forêt en concessions d’explorations minières à différentes entreprises (voir carte). Sa réforme du Code Minier de 2015 leur fait un appel du pied : il prévoit de ne prélever que 2% de taxes sur l’or extrait.
La question minière avait fait l’objet de mobilisations environnementales en 2007 et en 2018, après que deux grandes multinationales avaient été autorisées par l’État français à exploiter l’or en Guyane : le projet Cambior porté par une filiale d’IamGold a finalement été annulé par Nicolas Sarkozy en 2008 ; et le projet Montagne d’Or, porté par une entreprise française (CMMO), en réalité financée par un consortium russo-canadien (Colombus Gold et Nordgold), a été abandonné par Emmanuel Macron en 2019. Mais cela n’empêche pas l’entreprise de continuer à promouvoir son projet en prétendant qu’il est écologique, espérant peut-être un nouveau retournement ? Le consortium réclame désormais 4 milliards d’euros à l’État français en compensation de cette annulation tardive.
En Guyane, le débat sur la question minière est structuré entre les partisans des mines au nom du « développement » (au XIXe siècle, on parlait de « prospérité ») et les opposants aux mines qui ont des positions divergentes. Les associations écologistes et les mouvements autochtones (notamment la Jeunesse Autochtone de Guyane) sont contre l’extraction minière de manière générale, en raison des dégâts environnementaux irréversibles qu’elle cause et l’utilité contestable des produits finaux (bijoux, lingots pour les banques) ; ils défendent un avenir différent pour la Guyane, basée notamment sur la production agricole locale. Dans le débat sur Montagne d’Or, des élus guyanais s’opposaient à l’exploitation des mines par des multinationales, mais défendaient la création d’entreprises françaises de la mine, au nom du supposé développement de la collectivité : leurs arguments concerne la perspective de création d’emplois, d’infrastructures, car le taux de taxation très faible génère très peu de revenus par l’impôt.
Les défenseurs des mines légales pourfendent par ailleurs l’orpaillage illégal dont la production n’est pas comptée dans le PIB et n’est pas taxée par l’Etat. Les industriels prétendent être un moyen de lutter contre les orpailleurs clandestins, ce qui est douteux : les mines légales et illégales prospèrent généralement de manière congruente, car les infrastructures et réseaux des uns servent aux autres, dans un rapport tantôt conflictuel, tantôt d’entraide. L’armée française consacre des moyens importants (la deuxième opération militaire française) à la lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane, et détruit des installations. Mais cette lutte n’est pas doublée d’un travail de renseignement contre les mafias internationales qui œuvre à l’échelle de l’Amazonie entière (400 000 orpailleurs artisanaux y exploitent l’or).
Conclusion
L’analyse des activités minières amène à reconnaître la diversité irréductible des territoires regroupés sous le terme “d’Outre-Mer”. La présentation des contextes historiques et des politiques de développement de l’extractivisme en Nouvelle Calédonie et en Guyane laisse apercevoir les fils d’une comparaison qui nous incite fortement à réintroduire de la complexité face au “discours du bon sauvage”, repris par des organisations internationales, qui désigne les autochtones comme protecteur·ices de la nature. Il nous paraît crucial, pour comprendre les enjeux actuels de l’extractivisme minier, de chercher à les articuler aux questions de souveraineté et de responsabilité, et ainsi de prendre la mesure des rapports de force plus qu’asymétriques entre des minorités, des associations, des entreprises privées et l’État français. Comment penser la justice socio-environnementale dans des contextes postcoloniaux où l’accès aux ressources minières est toujours brandi pour faire miroiter l’espoir sans cesse recyclé du “développement” et du “rattrapage” jamais concrétisé par les processus de décolonisation ?
Pour aller plus loin:
Sites d’associations
https://ordequestion.org/ [un collectif écologiste en Guyane]
Ensemble Pour La Planète, Nouvelle-Calédonie (eplp.asso.nc) [un collectif écologiste de Nouvelle-Calédonie]
https://www.systext.org/ [Systext est le nom du groupe “mines” de l’association Ingénieurs sans frontières]
Rapports et statistiques
https://www.isee.nc/component/phocadownload/category/359-pdf-systemprod?download=1114:19-nickel [le site de statistiques sur la NC, lien pour télécharger une fiche sur le nickel]
https://www.ieom.fr/IMG/pdf/ra2019_nouvelle-caledonie_publication.pdf [statistiques récentes sur la Nouvelle Calédonie, notamment sur le nickel]
https://sln.eramet.com/sln [site de l’usine du Sud tenu par une grande famille]
Impacts environnementaux de l’orpaillage en Guyane, Office français de la biodiversité, 2020 [Ouvrage publié en 2020 gratuit et en ligne]
Lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane : orientations pour une efficacité renforcée, WWF Guyane, éd. WWF France, juin 2018.
Articles de presse
Guyane, Trésors et conquêtes. Revue Z n°12. 2018. [un numéro entier de Z, revue itinérante d’enquête et de critique sociale, en enquête en Guyane au moment du débat public sur le projet de Montagne d’Or; et des articles sur les mines en Amérique latine et ailleurs]
Samy Archimède. 2021, Loi climat : le gouvernement veut repeindre en vert l’industrie minière. Bastamag, 29 mars 2021. [article sur la réforme récente du Code Minier]
Ferrarini, Hélène. 2021. En Guyane, le combat contre les mines d’or industrielles continue. Reporterre. 11 janvier 2021. [article sur les projets aurifères industriels en Guyane]
Articles scientifiques
Bednik, Anna. 2019. “La grande frontière”. Écologie & politique, vol. 59, n°2, 29-40. [article sur la notion d’extractivisme]
Demmer, Christine. 2021. “Souveraineté(s) kanake(s) au pays du nickel (Nouvelle-Calédonie): Deux écologies politiques à l’examen”. Écologie & politique, 1(63): 57-73.
Lamaison, Denis. 2018. “Une terre or et sang. Brève histoire populaire de la Guyane française”. Z: Revue itinérante d’enquête et de critique sociale, n° 12, p. 22-31.[un article historique sur l’industrie minière dans l’histoire coloniale de la Guyane]
Merlin, Julien. 2014. “L’émergence d’une Compétence Environnementale Autochtone? Le Cas de Goro-Nickel En Nouvelle-Calédonie.” Terrains & Travaux, 1(24):85–102.