De l’usage des pesticides dans les « Outre-mer »

Résumé :

Qu’il s’agisse de la pollution au chlordécone en Martinique et en Guadeloupe, des usages toujours existants de pesticides interdits en Polynésie ou encore des nombreux suicides liés au paraquat en Guyane, la question de l’usage des pesticides dans les outre-mer constituent un enjeu socio-environnemental de premier plan. Pourtant, à l’heure actuelle, peu d’études se sont penchées sur ces problématiques. Outre la Martinique et la Guadeloupe où le scandale du chlordécone a suscité une production importante d’études et de données, il n’existe que très peu d’informations sur l’usage des pesticides dans les autres territoires ultramarins. Dans cette fiche, nous proposons un premier état des lieux pointant à la fois le manque de connaissances sur le sujet et les différentes inégalités persistantes selon les territoires étudiés (DROM/COM, Nouvelle-Calédonie). Cette fiche est le premier jalon d’une recherche en cours, elle sera enrichie régulièrement au fur et à mesure des données. Son ambition est de faciliter la mise en œuvre d’une démocratie environnementale dans les territoires ultramarins, y compris au travers les observations participantes de leurs habitants.

Rédacteurs : Erwan Molinié et Malcom Ferdinand
Mise à jour le : 11 novembre 2021
  
Cette fiche est rédigée à partir de l'article paru sous le titre « Des pesticides dans les outre-mer français. État des lieux et perspectives », Écologie et politique vol 63, Paris, Editions Bord de l’eau, 2021, p. 81-94. 

En 2017, la Réunion et la Martinique font partie des cinq plus gros consommateurs de glyphosate à l’échelle nationale dans le cadre des “Glyph’Awards” publié par l’association Générations futures.

La Polynésie autorise encore 82 substances classées par l’association internationale Pesticides Action Network comme très dangereuses. Parmi ces 82 substances, 39 (soit 48%), ne sont pas autorisées par l’Union européenne et donc dans les DROM (dont le chlorophacinone, dinotefurane, diphacinone et le flocoumafen).

Depuis 1999, plusieurs études attestent d’un état d’imprégnation des populations au chlordécone (CLD) d’environ 90% aux Antilles. L’étude Kanari de (2013-2014) en Martinique et en Guadeloupe montre aussi la présence d’autres organochlorés (PCB, HCH, HCB, DDE, DDT), précisant que les concentrations de lindane (dans 94% des échantillons) y sont plus élevées et plus récentes que celles de la France Hexagonale observées en 2007.

Il n’existe toutefois que très peu de données concernant la mesure des pesticides dans l’eau, l’air, les, les sols, les corps humains, l’alimentation et les animaux dans les territoires d’Outre-mer : c’est ce que nous appelons « production d’ignorance ».

C’est quoi les pesticides ?

Le terme « pesticide »1 désigne l’ensemble des produits, chimiques, naturels ou de synthèse, destinés à éliminer ou repousser les organismes jugés nuisibles pouvant causer des dommages lors de la production, du stockage ou de la commercialisation de produits agricoles, de denrées alimentaires, de bois. Ils sont également utilisés comme biocides ou antiparasitaires. On les distingue de façon usuelle par catégories (herbicides, insecticides, fongicides, rodenticides, désinfectants, produits de préservation du bois) et par famille (organophosphates, organochlorés, carbamates et thiocarbamates, pyréthroïdes de synthèse). En France, les usages phytopharmaceutiques concernent principalement le secteur agricole (environ 90% des volumes utilisés), et dans une moindre mesure l’entretien des réseaux et d’infrastructures de transports (usages de glyphosate par la SNCF). Les biocides sont utilisés dans les domaines industriels (traitement du bois, etc.), de la santé (lutte anti-moustiques, antiparasitaires, etc.) et domestiques (antipuces ou tiques, etc.).

L’emploi de pesticides n’est pas nouveau, mais l’essor de la chimie au début du XXe siècle en a démultiplié l’offre. Combinés aux besoins croissants de produits alimentaires au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les pesticides sont progressivement devenus un pilier de l’agriculture moderne intensive. Depuis, leur recours s’est banalisé des grandes cultures aux jardins et potagers. Avec plus de 70 000 tonnes vendues en 2017, la France est, en volume, le deuxième consommateur de produits phytopharmaceutiques en Europe, derrière l’Espagne, et le huitième rapporté à la surface agricole utilisée. Selon la FAO, 4,6 millions de tonnes de pesticides sont pulvérisées dans le monde chaque année, ce qui équivaut à 146 kg par seconde. Bien que les pays en développement représentent 25% de la consommation mondiale, ils enregistrent 99% des décès dus à l’utilisation des pesticides2.

Il est aujourd’hui avéré que les pesticides peuvent avoir des effets délétères sur la santé humaine, animale et celle des écosystèmes. Ainsi en France, 20 % des tonnages vendus en 2017 relèvent de substances classées comme toxiques, mutagènes et reprotoxiques3. La même année, les territoires de la Réunion et de la Martinique figurent parmi les premiers utilisateurs de glyphosate dont la dangerosité est aujourd’hui avérée4. Néanmoins, si le potentiel toxique individuel des pesticides est relativement bien connu, ce n’est pas le cas de l’effet de mélange, ou du caractère de perturbateur endocrinien de certains, qui vient remettre en cause le lien dose-effet de la toxicologie classique. De plus, nous verrons dans cette fiche qu’il n’existe finalement que peu de données sur les usages et la présence des pesticides dans les territoires ultramarins alors que ces derniers sont pour certains en première ligne en termes d’expositions.

Depuis 2008 et le Grenelle de l’environnement en France, un plan appelé Ecophyto, qui est la déclinaison française de la directive européenne 2009/128 dite “utilisation durable des pesticides”, a été mis en place. Son objectif était de réduire de 50% en 10 ans l’utilisation des pesticides en France. Néanmoins, comme le souligne la cour des comptes dans un rapport concernant ce plan, « En dépit de ces actions et de la mobilisation de fonds publics pouvant être estimés, pour 2018, à environ 400 M€ (dont 71 M€ prélevés sur la redevance pour pollutions diffuses) (…) La Cour constate, pour sa part, que les effets des plans Ecophyto demeurent très en deçà des objectifs fixés »5. Cette dernière analyse de la Cour des Comptes sonne en réalité comme un euphémisme. Après une hausse de plus de 12% entre 2009 et 2016, c’est une hausse de plus de 24% de l’indicateur de suivi du plan (le NODU6) qui a été enregistrée entre 2017 et 2018 ! (Nombre de traitements « moyens » appliqués annuellement sur l’ensemble des cultures, à l’échelle nationale). Ainsi, bien loin des objectifs de réduction, c’est une augmentation de plus de 35% que nous constatons sur la période même où l’utilisation des pesticides devait être réduite de 50% (sur la période 2008-2018).

Mesures des pesticides dans les Outre-mer aujourd’hui.

Que savons-nous de la mesure des pesticides dans les eaux, les sols, l’air et dans les corps humains en outre-mer aujourd’hui ?

Au niveau des eaux. Pour les DROM, le rapport du premier bilan national indiquait déjà « un niveau de contamination important des ressources en eau des DROM » en 1998. Ce niveau de contamination se vérifie en 2013 où, sur les 124 points de surveillance des cours d’eau, 63 points ont détecté au moins 1 pesticide. Toutefois, selon les dernières données, entre 2008 et 2018, une baisse de 20% de la pollution des eaux aux pesticides est globalement constatée tant en Hexagone que dans les DROM. En ce qui concerne la Nouvelle-Calédonie et les COM, il n’y a pas de rapport central. En Nouvelle-Calédonie, des traces de métaldéhyde et d’atrazine ont été détectées en 20157. En 2017, sur les 36 prélèvements d’eaux de rivières et d’eaux souterraines effectués sur deux sites (Bourail, Houaïlou), 4 analyses ont indiqué des traces de pesticides, mettant en cause la molécule d’AMPA, le principal produit de dégradation du glyphosate. En Polynésie, il n’existe pas à ce jour de rapport à la pollution des eaux par les pesticides.

Au niveau des sols. Tandis qu’un ensemble de données existent sur la pollution des sols en France hexagonale, notamment des cartes réalisées par le Groupement d’Intérêt Scientifique Sol au sujet des organochlorés, des PCB et des triazines, une situation de production d’ignorance perdure concernant les Outre-mer à l’exception des Antilles où une carte de la contamination à la chlordécone existe. Nous parlons d’ignorance et de « production d’ignorance » afin d’indiquer que l’absence de données et de connaissances n’est pas le résultat d’une impasse scientifique mais le résultat du refus de la part des services de l’État de procéder aux études nécessaires8.

Au niveau de l’air. De la mesure des pesticides dans l’air initiée en 2002 en France hexagonale, ce n’est qu’à partir de 2020 que nous disposons des premières mesures des pesticides dans l’air ambiant, uniquement dans les DROM. Ces données sont présentées dans le rapport exploratoire de l’INERIS et du LCSQA. Avant ce rapport, seule la Martinique avait fait l’objet d’analyses en 2012 au sujet du CLD. Les résultats des analyses ont montré que les concentrations annuelles les plus élevées concernaient deux substances : le S-métolachlore et la pendiméthaline. De même, les valeurs médianes enregistrées étaient supérieures pour deux substances : le S-métolachlore et le lindane, une molécule pourtant interdite depuis 20 ans. En revanche, aucune information n’existe pour les autres COM et la Nouvelle-Calédonie.

Au niveau des corps humains. L’on trouve deux types d’exposition. D’un côté se trouve des expositions chroniques résultant d’une présence pérenne de pesticides dans les corps (sang, lait maternel, cordons ombilicaux). À ce jour, contrairement à la France hexagonale, les Outre-mer n’ont pas fait l’objet d’une enquête systématique permettant d’estimer le niveau d’imprégnation chronique des populations. L’étude nationale ENNS de l’institut de Veille Sanitaire sur l’état d’imprégnation des corps humains à des toxiques (métaux lourds, pesticides et PCB), publiée en 2011, exclut les Outre-mer de la “population française”. Les rares informations disponibles sont dès lors adossées à des enquêtes précises comme celles sur le CLD aux Antilles ou celles sur l’activité nucléaire en Polynésie. D’un autre côté, se trouvent les expositions aiguës. Il s’agit des intoxications liées à l’ingestion rapide de grandes quantités de pesticides à travers des expositions accidentelles ou des tentatives de suicides. La proportion d’intoxications dans les Outre-mer à des pesticides interdits tels que le paraquat, le dichlorvos et l’aldicarbe est frappante. Un rapport de l’ANSES, réalisé à partir des données des Centres Antipoison et de toxicovigilance entre 2012 et 2016 révèle que, contrairement à la diminution observée dans l’Hexagone (passant de 98 à 29 cas par an pour 63 millions d’habitants), le nombre d’intoxications à ces pesticides en Outre-mer reste stable sur cette période (environ 20 par an pour plus de 2 millions d’habitants). En Guyane, plusieurs études constatent le maintien voire l’augmentation du nombre d’empoisonnements au paraquat malgré son interdiction en 2007. À ce jour, nous n’avons pas trouvé d’informations sur les autres territoires d’Outre-mer.

De l’inégale production et accès aux données sur la présence des pesticides

Trois enjeux majeurs des pesticides outre-mer sont à noter. Le premier constat est celui d’une différence dans la production d’informations sur les pesticides entre l’Hexagone et les Outre-mer, et au sein des différents territoires d’Outre-mer (DROM /COM). Contrairement à la systématicité des rapports concernant l’Hexagone, l’on constate en général, des inégalités en termes de recherches et d’infrastructures (points de mesure, laboratoires) avec les Outre-mer. La Martinique et la Guadeloupe constituent néanmoins une exception notoire. La révélation du scandale du CLD aux Antilles a engendrée d’un ensemble d’études évaluant la teneur en pesticides, dans les eaux, les sols, l’air et les corps et dotant la Martinique et la Guadeloupe d’un niveau d’informations sur les pesticides plus important que dans les autres territoires ultramarins. Paradoxalement, tous les rapports portant sur le DROM ne prennent pas toujours en compte tous les DROM. La Martinique et la Guadeloupe y sont surreprésentés, tandis que Mayotte et la Guyane y sont souvent occultées. Par ailleurs, il n’existe pas de rapport centralisé pour les COM et la Nouvelle-Calédonie quand ces informations existent. On constate une grande asymétrie existante entre la France continentale et les DROM/COM et entre les DROM et les COM – ces derniers -et Mayotte- étant les moins bien documentés. Nous sommes bien face à des situations d’ignorance variables selon les territoires, attestant des failles des services de l’Etat à garantir un environnement sain à ses citoyens.

Des Outre-mer surexposés aux pesticides

Malgré l’hétérogénéité des pratiques et des niveaux d’expositions au sein même des Outre-mer comme au sein de l’Hexagone, l’on constate des expositions en Martinique, à la Guadeloupe qui, dans certains cas, sont bien plus fortes qu’en Hexagone. Ce fut le cas de l’épandage aérien dans les bananeraies antillaises de 1958 à 2014, les producteurs de bananes aux Antilles eurent recours à cette méthode. Pour ce qui est du glyphosate, la Martinique, la Réunion, et la Guadeloupe étaient aux premières places en termes d’usage à l’hectare en France en 20179. Ces surexpositions font porter un risque accru aux écosystèmes et aux habitants des Outre-mer. Enfin, la question de la surexposition des Outre-mer aux pesticides concerne aussi la biosphère, les écosystèmes et leurs différents niveaux trophiques10. Rappelons que les Outre-mer possèdent plus de 80% de la biodiversité française, et que, par définition, les pesticides sont des substances qui nuisent à cette biodiversité11.

Une même citoyenneté mais des normes différentes ?

Des personnes ayant la même citoyenneté française sont sujets à des normes différentes selon qu’elles résident dans l’Hexagone, dans les DROM, dans les COM ou en Nouvelle-Calédonie. Ces différences se retrouvent :

(1) Entre territoires d’Outre-mer. Par exemple, tandis que le malathion, insecticide neurotoxique, organophosphoré utilisé contre pour lutter contre les vecteurs de la dengue ou du chikungunya, fut interdit en France en 2007 – réintroduit 6 mois en Guyane en 2014 –, il est toujours autorisé en Polynésie. Le paraquat, interdit en France en 2007, ne fut interdit en Polynésie qu’en 2016. La Polynésie autorise 39 substances qui ne sont pas autorisées par l’Union Européenne et donc dans les DROM (dont le chlorophacinone, dinotefurane, diphacinone et le flocoumafen)12. Dans une moindre mesure, la Nouvelle-Calédonie autorise 16 substances de la liste du PAN, dont 3 (emactine benzoate, mancozèbe – qui demeure autorisé en France – thiophanate mèthyl) qui ne sont pas autorisées par l’UE13.

(2) Entre DROM et Hexagone. Par exemple, alors que l’asulame, un herbicide utilisé dans les champs de cannes, fut interdite dès 2011 en Europe, les producteurs de canne à sucre ont bénéficié de plusieurs autorisations temporaires jusqu’en 2018.14

(3) Entre pays. L’effectivité du droit à vivre dans un environnement sain est mise en cause face aux différentes normes en vigueur dans les pays avoisinant les Outre-mer. Par exemple, l’interdiction du paraquat en France en 2007 n’a pas entraîné l’arrêt de la circulation de ce produit en Guyane, comme en témoigne la persistance des suicides du fait que ce produit soit toujours autorisé au Surinam et au Brésil. Ce cas révèle la nécessité d’avoir une approche internationale (y compris hors UE) de l’interdiction de certains pesticides.

En guise d’ouverture

Afin de mieux appréhender les pesticides dans les Outre-mer, protéger les habitants et écosystèmes, cinq actions majeures doivent être menées :

  1. La conduite de recherches plus systématiques sur la présence des pesticides dans les Outre-mer, dans les sols, les eaux, l’air, les corps humains, les animaux, les aliments et l’ensemble des écosystèmes.
  2. L’accès aux données qu’elles soient produites dans le cadre de rapports publics ou de recherches académiques.
  3. Une égalisation des normes visant à renforcer les principes d’égalité énoncés dans la charte de l’environnement de 2004.
  4. Un renforcement de l’action internationale au niveau des différentes régions pour garantir une véritable efficacité des réglementations en matière de pesticides.
  5. Une justice qui œuvre à une société plus juste et qui mène des actions significatives visant à protéger les écosystèmes dont font partie les êtres humains.

1 https://ree.developpement-durable.gouv.fr/themes/risques-nuisances-pollutions/sante-et-environnement/exposition-aux-substances-chimiques/article/pesticides

2 https://www.planetoscope.com/agriculture-alimentation/885-consommation-de-pesticides-dans-le-monde.html

3 Ibidem

4 https://basta.media/danger-du-glyphosate-pesticides-herbicides-cancerogenes-cancer-agriculteurs-etudes-independantes-interdiction-homologation

5 Cour des comptes, « Le bilan des plans Ecophyto », 2019.

6 https://agriculture.gouv.fr/quest-ce-que-le-nodu

7 DAVAR, Suivi des produits phytosanitaires dans les eaux douces de de Nouvelle-Calédonie en 2017, Direction des affaires vétérinaires, alimentaires et rurales, Nouméa, Mai 2018, p.18.

8 Pour un exemple dans le domaine du tabac voir : Proctor, Robert, Golden holocaust : la conspiration des industriels du tabac, (trad. J-F Hel Guej) Sainte-Marguerite-sur-mer, Équateurs, 2014.

9 BNVD, Banque nationale de ventes de produits phytosanitaires, https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/ventes-de-pesticides-par-departement/

10 Les résidus de pesticides dans les animaux et dans les aliments feront l’objet d’un second article.

11 O. Gargominy & A. Boquet, Biodiversité́ d’Outre-mer, Comité Français pour L’UICN, Paris, 2013.

12 Pesticide Action Network International, PAN International List of Highly Hazardous Pesticides, March 2019 ; Liste des substances actives autorisées en Polynésie, http://www.hygiene-publique.gov.pf/spip.php?article31.

13 Direction des Affaires Vétérinaires, Alimentaires et Rurales de Nouvelle- Calédonie, Liste des substances actives autorisées en Nouvelle-Calédonie au 28 décembre 2020, https://davar.gouv.nc/protection-des-vegetaux/les-produits-phytopharmaceutiques.

14 Avis de l’ANSES du 17 janvier 2014, Saisine n° 2013-SA-0236 au sujet de l’asulox ; K. Lorand et I. Hamot, Asulox, un herbicide retiré mais toujours utilisé en Martinique, 18 février 2018, https://www.rci.fm/martinique/infos/Sante/Asulox-un-herbicide-retire-mais-toujours-utilise-en-Martinique#.

Pour aller plus loin

  • Références académiques :

Ferdinand, M. & E. Molinié, « Des pesticides dans les outre-mer français. État des lieux et perspectives », Écologie et politique vol 63., Paris, Editions Bord de l’eau, 2021, p. 81-94.

Ferdinand, M. De l’usage du Chlordécone aux Antilles : l’égalité en question.”, inAugagneur, F. & Fagnani, J. (dir.), Revue française des affaires sociales, 2015/1 (n°1-2), Paris, La documentation française, 2015, pp. 163-183

M. Ferdinand, « L’interdiction de l’épandage aérien en France. Des contestations locales aux Antilles à l’interdiction nationale (2009-2014) », in Ambroisine-Rendu, A. Vrignon & B. Trespeush, Contestations, résistances et négociations environnementales, Limoges, Presses Universitaires de Limoges, 2018, p. 207-222

Jas, N. & Boudia, S., Gouverner un monde toxique, Versailles, Editions Quae, 2019

Nixon, Rob, Slow violence and the environmentalism of the poor, Cambridge (MA), Harvard University Press, 2011.

Carson. R, Printemps silencieux, Wildproject, 2009.

  • Données plus générales :

Données sur les quantités de pesticides utilisées : BNVD, Douanes, Générations futures

Données sur les effets sur la santé : INSERM, https://ephy.anses.fr/

Mesure des pesticides dans l’eau et les sols : ARS, BRGM

Mesure des pesticides dans l’air : Atmo France

Mesures des pesticides dans les sols : Gis Sols.

Associations et collectifs impliqués

Martinique: Assaupamar : https://www.facebook.com/ASSAUPAMAR/

Oasis Réunion. https://oasis-reunion.bio/

Nouvelle-Calédonie: Ensemble pour la planète : http://www.eplp.asso.nc/

TerritoiresDonnées de suivi de la présence de pesticidesLégislations/règlements
GuadeloupeSuivi des pesticides dans l’air : http://www.gwadair.fr/autres-polluants
http://www.guadeloupe.developpement-durable.gouv.fr/suivi-de-la-qualite-chimique-des-cours-d-eau-a2256.html
suivi chlordécone : https://www.chlordecone-infos.fr/
Suivi pesticides eau : https://www.observatoire-eau-guadeloupe.fr/ + https://77cdb05b-d771-4995-8d41-58209ed292ce.filesusr.com/ugd/24f9a9_b49669c8bd67441d8e42e388e86ed0d1.pdf
Législation européenne https://www.europarl.europa.eu/factsheets/fr/sheet/78/les-substances-chimiques-et-les-pesticides
GuyaneSuivi air : https://www.atmo-guyane.org/?s=pesticide&x=0&y=0
Etat des lieux https://bdsp-ehesp.inist.fr/vibad/index.php?action=getRecordDetail&idt=431379
Législation européenne https://www.europarl.europa.eu/factsheets/fr/sheet/78/les-substances-chimiques-et-les-pesticides
MartiniqueSuivi des pesticides dans l’air : https://www.madininair.fr/Madininair-renforce-la-surveillance-des-pesticides-dans-l-air-ambiant-en
Suivi pesticides dans l’eau : https://www.observatoire-eau-martinique.fr/recherche?searchword=pesticides&searchphrase=all
suivi chlordécone : https://www.chlordecone-infos.fr/
Pollution des sols : https://www.martinique.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-sante-publique/Chlordecone/Cartographie-des-analyses-de-la-chlordecone-en-Martinique ; https://www.guadeloupe.gouv.fr/Politiques-publiques/Risques-naturels-technologiques-et-sanitaires/Infos-chlordecone/Les-cartes-de-la-chlordecone2/Carte-de-contamination-des-sols-par-la-chlordecone
Législation européenne :
https://www.europarl.europa.eu/factsheets/fr/sheet/78/les-substances-chimiques-et-les-pesticides
Mayottehttps://www.observatoire-de-mayotte.fr/accueil/observatoires/observatoire_phytosanitaire_de_mayotte Surveillance dans l’air : https://www.hawa-mayotte.fr/Législation européenne https://www.europarl.europa.eu/factsheets/fr/sheet/78/les-substances-chimiques-et-les-pesticides
Nouvelle-Calédonie_ Suivi dans les eaux douces https://davar.gouv.nc/ressource-en-eau-protection-qualite-de-leau/suivi-des-residus-de-produits-phytopharmaceutiques-dansDirection des Affaires Vétérinaires, Alimentaires et Rurales de Nouvelle- Calédonie, Liste des substances actives autorisées en Nouvelle-Calédonie au 28 décembre 2020, https://davar.gouv.nc/protection-des-vegetaux/les-produits-phytopharmaceutiques .
Polynésiedonnées indisponiblesListe des substances actives autorisées en Polynésie, http://www.hygiene-publique.gov.pf/spip.php?article31
http://www.hygiene-publique.gov.pf/spip.php?article31

http://www.polynesie-francaise.pref.gouv.fr/Demarches-administratives/Finances-et-fiscalite/Vos-demarches-douanieres/Reglementations-douanieres-et-prohibitions/Les-obligations-sanitaires-et-phyto-sanitaires
La RéunionSuivi  pesticides de l’air : https://atmo-reunion.net/Les-pesticides Mesure des pesticides dans l’eau :
https://www.eaudurobinet.re/index.php/controle-sanitaire/pesticides
https://www.brgm.fr/fr/actualite/dossier-thematique/pesticides-eaux-souterraines
Législation européenne https://www.europarl.europa.eu/factsheets/fr/sheet/78/les-substances-chimiques-et-les-pesticides
Saint-Barthélémydonnées indisponibles
Saint-Martindonnées indisponibles
Saint-Pierre-et- Miquelondonnées indisponibles
Références sur les pesticides par territoire

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