L’équipe

Malcom Ferdinand: Je suis chargé de recherche au CNRS au laboratoire IRISSO de Université Paris Dauphine-PSL.  J’ai travaillée sur les enjeux écologiques du monde à l’aune de l’histoire coloniale et esclavagiste de la modernité. Je mène en ce moment une recherche sur les conséquences sanitaires, environnementales, socio-politiques et philosophiques de l’usage de pesticides (eg. chlordécone) dans l’agriculture aux Antilles et dans le monde. 

Mélissa Manglou: est doctorante en géographie à l’Université Jean Moulin Lyon 3, rattachée aux laboratoires EVS et ENTPE et financée par l’Ecole Urbaine de Lyon (EUL). Après avoir étudié les langues et la gestion de l’environnement à l’École Normale Supérieure de Lyon et les études postcoloniales à l’Université d’Oxford, elle écrit une thèse sur les circulations de matières plastiques et leurs déchets à La Réunion. Elle fait partie du Studio Jeunes Chercheur-es consacré aux métabolismes à l’EUL.

Tristan Lefort-Martine: Doctorant en philosophie, militant écologiste et animaliste, je m’intéresse aux éthiques non-anthropocentrées et à leurs traductions juridiques : droits de la nature, droits des animaux.

Clémence Léobal: Je suis chargée de recherche au CNRS, au laboratoire LAVUE à l’Université de Nanterre. Après une thèse de sociologie sur les politiques urbaines et leurs réappropriations par les habitant·es bushinengué·es de Saint-Laurent-du-Maroni, mes recherches actuelles portent sur la frontière entre Guyane et Suriname.

Erwan Molinié: Doctorant en sociologie à l’université Paris 7 Diderot. Mes recherches portent sur les liens entre inégalités et environnement/écologie à différentes échelles        (locale, nationale, globale).  Je travaille actuellement sur les représentations liées à l’utilisation des pesticides dans les champs de canne à sucre à l’île de la Réunion.

Benoît Monange: Directeur de la Fondation d’écologie Politique.

Rébecca Rogly: Ancienne présidente d’une association d’étude et de promotion des Outre-mer à la Sorbonne, et encore étudiante (master d’Histoire économique, Paris 1 – Panthéon Sorbonne), je participe hors de mon temps d’étude à la valorisation des questions ultramarines et écologiques dans le débat public et la démocratisation des connaissances universitaires sur ces sujets.

Pierric FRAIZY: Chargé de la documentation et de la trésorerie de l’Observatoire. J’ai grandi en Guyane puis en Martinique. Après avoir effectué des études de géographie et de communication, je suis devenu bibliothécaire à la Ville de Paris. Je m’intéresse tout particulièrement aux enjeux écologiques, numériques et sociaux contemporains, à l’échelle française et mondiale ainsi qu’à l’actualité culturelle, littéraire, musicale et cinématographique.

Frédérique Fardin: Doctorante en Géographie à l’Université de Cambridge au Royaume-Uni, je m’intéresse à la vulnérabilité des milieux marins et côtiers au changement climatique, tant au niveau des ressources naturelles que des impacts sur les populations qui en dépendent, dans la Caraïbe et en Asie du Sud-Ouest. J’ai auparavant travaillé sur les thématiques de conservation de la biodiversité et de coopération environnementale à l’échelle caribéenne.

Maëlle Nicault: Chercheuse en Sciences du Territoire ( PACTE – Université Grenoble Alpes),  cofondatrice de l’association Sillages, je travaille sur les modalités de résilience des territoires en sites isolés. Je mène actuellement des projets expérimentaux de recherche-action sur la gestion de l’eau dans 3 îlets du cirque de Mafate, en utilisant une approche décoloniale de la justice environnementale basée sur l’approche des capabilités (les possibilités réelles d’agir et d’être des groupes et individus).

Julien Lallemand: Ingénieur eau et environnement, cofondateur de l’association Sillages à la Réunion, je travaille dans un bureau d’études sur des projets d’aménagements hydrauliques (pour l’eau potable principalement). Je mène avec l’association Sillages des expérimentations de gestion partagée et intégrée de l’eau en cœur habité du Parc National de La Réunion, à Mafate, en partenariat avec les associations locales, les habitant·es et les pouvoirs publics.

Tamaris FÜRSTENHEIM: Avocate en droit de l’urbanisme et de l’environnement. Après des études de droit à l’Université Libre de Bruxelles et une spécialisation en approches critiques du droit, elle réalise un stage au sein du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) puis remporte le 1er prix du Concours National de Plaidoiries du Mémorial de Caen en dénonçant les ravages de l’utilisation du Chlordécone dans les plantations de bananes aux Antilles. Tamaris exerce aujourd’hui au Barreau de Montpellier

Aude Chesnais: Je suis chercheuse en écologie politique et directrice de recherche du Native Lands Advocacy Project ; une plateforme de données utiles à la gestion souveraine des territoires autochtones des Etats-Unis. Je travaille depuis plus de 12 ans sur les problématiquesd’autosuffisance en terre amérindienne. J’ai effectué ma thèse à l’Université D’État du Colorado sur la problématisation décoloniale de l’innovation écologique des Lakotas du Dakota du Sud. Je m’intéresse au sens plus large à la déconstruction du rapport occidentalo- centré et colonial à la nature, et à l’émergence et la visibilité de rapports alternatifs, compatibles avec l’équilibre écosystémique. De retour en France, je débute un projet de recherche Marie-Curie COFUND sur les savoirs écologiques traditionnels en Bretagne.

Christopher Amurat : Je suis masterant en Études culturelles, réalisateur et musicien. Je suis actuellement en stage à l’Observatoire Terre-Monde .